Les fossiles mis au jour depuis une trentaine d'années ont permis de compléter de nombreuses pages du livre sur l’histoire de l’humanité et même d’en écrire de nouvelles.

Les premiers hominines connus datent de 7 millions d’années, les plus anciennes migrations hors du continent africain vers l’Eurasie remontent à 2 millions d’années et nous savons depuis peu que plusieurs espèces humaines, au moins quatre, ont parfois échangé des gènes et ont vécu en même temps jusqu’à il y a seulement quelques dizaines de milliers d’années, hier en somme.

Le cadre des événements s’est également élargi dans l’espace. L’Afrique a aussi été habitée à l’Ouest de la vallée du Rift dès l’époque des premiers humains, l’Asie a vu passer les Néandertaliens mais aussi les énigmatiques Dénisoviens, et, toujours plus à l’Est, l’île de Florès ou celle de Luzon ont été colonisées par des humains qui n’avaient pas peur de se mouiller les pieds.

 

Ces exemples illustrent combien notre compréhension de l’évolution de l'humanité est modifiée au fil des découvertes, induisant de nouvelles questions sur toutes les périodes de notre préhistoire.

 

Pour en savoir plus, regardez le module interactif que j'ai réalisé pour le MNHN en suivant ce lien ou avec les diapos ci-dessous :


A une vision linéaire de l’évolution s’est substituée une vision buissonnante, toujours plus complexe, telle qu’elle est illustrée ci-dessus.